samedi 25 novembre 2017

« 100 battements par minute »


Le film se passe au début des années 90. Le sida tue  depuis 10 ans. Alors les militants d’Act-Up Paris décident de multiplier leur lutte contre l’indifférence générale. 

Ce film a obtenu au dernier festival de Cannes, présidé par Pedro Almodovar, le grand Prix du Jury.

C’est la troisième œuvre de Robin Campillo où il fait un discours militant qui défend le droit de toutes les personnes touchée par cette maladie. Il se centre sur Act UP qui est une organisation dans la quelle certains participants sont déjà malades, d’autres séronégatifs. Il y a des homos et des hétéros, femmes et hommes, des hémophiles contaminés, des mères de séropositifs.

Thibault, leader du mouvement (inspiré par le vrai cofondateur d’Act Up Didier Lestrade), est un orateur-né. Sean, séropositif comme lui, mais profondément révolté, androgyne et histrionique — et de plus en plus fragilisé par la maladie. Nathan (double possible de Robin Campillo à l’époque), arrivé depuis peu dans l’association, épargné par le virus, tombe amoureux de Sean et commence une histoire avec lui. Les trois interprètes sont époustouflants. En plus ce triangle  il ya  la pasionaria jouée par Adèle Haenel.

C’est un film à ne pas manquer. J’ai adoré. Je n’ai pas absolument vu passer les 2h 20. Je me suis identifiée à tous les personnages et je me suis senti concernée par le sida et par les malades. Très émouvant. Il faut le voir.

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