lundi 14 mars 2016

Sophie Germain

SOPHIE GERMAIN
Mathématicienne française née le 1er avril 1776 à Paris. Marie-Sophie Germain dès qu’elle était une enfant était  passionnée  pour les mathématiques, dans un temps  où cette activité était réservée au genre masculin. Pour faire ceci elle a dû  prendre le  nom d’homme, Antoine Auguste Le Blanc. Sous ce nom elle a pu s’inscrire  aux  cours de l’école Polytechnique.

Toujours sous son nom d’emprunt, Sophie Germain communique ses remarques au grand mathématicien et astronome Joseph-Louis Lagrange, qui finit par rencontrer ce brillant « monsieur Le Blanc ». Il la soutiendra dans ses travaux. Sophie Germain s’attaque au Grand (ou Dernier) théorème de Fermat, selon lequel, avec x, y, z et n entiers, l’égalité x^n + y^n = z^n ne peut être vérifiée, quels que soient x, y et z, que pour n = 2. Ce théorème ne sera démontré que par Andrew Wiles en 1995. Elle correspond avec Carl Friedrich Gauss, encore une fois sous le nom de monsieur Le Blanc.

Elle décrit une classe particulière de nombres, devenus les nombres premiers de Sophie Germain. Un nombre est de ce type si son double plus 1 est premier aussi. Elle parvient ainsi à un théorème, connu sous le nom de théorème de Sophie Germain, stipulant que, pour que l’égalité du Grand théorème de Fermat soit vérifiée, il faut que x, y ou z soit divisible par le carré de n. La mathématicienne a donné son nom à d’autres théorèmes et s’est penchée ensuite sur les surfaces courbes, ce qui l’a amenée à proposer une théorie de la vibration en opposition totale avec l’explication de Poisson, autre mathématicien contemporain.



Son œuvre philosophique est constituée d'un essai intitulé Considérations générales sur l'état des sciences et des lettres.

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